Rouen 1594.
En cette fin d’année, il pleut. Henri IV, arrivé Roi de France après une conversion à laquelle peu de gens croient, est en butte à plusieurs complots. Il a eu la bonne idée d’écrire, à la reine Élisabeth première du nom, une lettre compromettante qui pourrait lui coûter le trône. Le Béarnais à l’odeur de bouc si l’on en croit les contemporains, ne décolère pas. Le chancelier, responsable des espions dont la Fourmi, c’est son surnom, lui aussi porté disparu, charge Gilles Bayonne de retrouver lettre et espion.
Le mélange réussi de Fabienne Ferrère dans « Un chien du diable », espionnage, enquête policière et contexte historique donne de l’épaisseur à ce « grand détective ». Même si, à force de donner des détails, on se doute de l’identité du traître.
Nicolas Béniès
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