Steven Saylor est Texan. Une bizarre filiation – des études d’histoire – l’a conduit vers l’Antiquité romaine après avoir fait divers métiers qui l’ont éloigné un temps de cette discipline. Il a déjà publié 15 volumes de cette saga. Les éditions 10/18 nous proposent le huitième, « Sous l’aile des furies », se passant en l’an 88 avant notre ère au moment où l’empire romain est menacé de tout côté, notamment par Mithridate. Ce sont les aventures de Gordianus et de son ancien tuteur Antipater.

Polar : Steven Saylor
Polar : Steven Saylor

Un message codé d’appel au secours de Antipater sert de point de départ à la mise en scène de ces affrontements. Alexandrie, ville intellectuelle de la Région, sert de port d’attache. Le roman alterne la description des deux camps via les deux protagonistes principaux. Antipater parle, par l’intermédiaire de son journal intime, du camp de Mithridate et Gordianus sert de fil conducteur du côté des armées romaines. Le doute plane sur la survie de Antipater. Le plan de Gordianus, dans sa simplicité, se heurte à des obstacles puissants et des forces féroces. Une sorte de western antique pour réviser son histoire. Il est conseillé de lire toute la série pour comprendre les références. Elle en vaut la peine.

Nicolas Béniès

« Sous l’aile des furies », Steven Saylor, traduit par Hélène Prouteau, Grands détectives/ 10/18


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