Un endroit unique : un couvent, des touristes qui répètent des rites anciens par des libations , un jeune femme qui veut retrouver les traces de son père à la recherche d’un trésor caché de sagesse dans les parchemins entassés dans la bibliothèque du lieu sous la responsabilité d’un vieux moine et, il le fallait bien, un jeune homme subissant une bipolarité, partagé, forcément entre le bien et le mal, amoureux fou de sa victime.
Les ingrédients sont connus, Nathalie Rouyer, dans « Meurtres au Mont Sainte-Odile », les combine grâce au dédoublement de l’enquête. Policière, officielle de l’inspecteur Thomas Michaelis, officieuse par la détective privée, Acame, amante du premier.
Les raisons des meurtres émergent lentement, l’enquête, double, suit des méandres réelles et rêvées pour se servir de toutes les légendes véhiculée par les guides comme par des druides survivants à la fin des Gaulois. Une plongée dans les rites ancestraux, façon anthropologie des croyances et leurs conséquences concrètes sur des cerveaux malades.
Le trésor reste inconnu et la résolution teinté d’onirisme.
Nicolas Béniès
Nathalie Rouyer : Meurtres au Mont Sainte-Odile, Éditions Viviane Hamy
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