Cette exposition, présentée dans le cadre des 40 ans du Centre Pompidou a pour objectif de mettre en relations le travail de chorégraphes et de performers américains des années 60 à 80 avec celui de peintres et sculpteurs de l’art minimal.
Dans les 6 salles qui lui sont consacrées, sont mises ainsi en relation des peintures, des sculptures, des vidéos, des objets, de la musique, des partitions de danse… Les artistes américains de l’art minimal, souvent passés par le Black Mountain College, qui avait pour ambition de reprendre le flambeau du Bauhaus, confrontaient leur travail aux autres pratiques artistiques et nouaient ainsi des liens avec des musiciens, des chorgraphes et d’autres.
Les gestes concis et sans artifice des danseurs, tels Trisha Brown, Simone Forti, Yvonne Rainer répondent aux œuvres de Robert Morris, de Carl Andre, de Richard Serra, de Dan Flavin…
La dernière salle, en particulier, présente le travail conjoint de Lucinda Childs, Sol LeWitt et Philip Glass. Les partitions chorégraphiques de Lucinda Childs renvoient aux tableaux de LeWitt présentés juste au dessus de manière évidente et la vidéo présentée fait écho aux peintures murales géométriques.
L’exposition n’est pas très longue, mais elle est très pédagogique et explicite par rapport au thème annoncé et elle vaut le coup d’un petit détour par Nîmes.
Sylvie Chardon
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