Céline Fuhrer et Jean Luc Vincent ont écrit et mis en scène cette comédie policière qu’ils interprètent aussi, en commençant par une scène d’introduction en mise en abyme qui inclut les spectateurs et fait rire, jaune peut être pour certains.
6 acteurs en scène, pour 22 personnages : c’est rien de dire que le rythme de cette pièce est soutenu qui nous entraîne du bureau des policiers à celui du juge d’instruction puis du juge, tout au long de l’enquête autour de la disparition du jeune comédien Hocine Kadiri.
Comme dans tout bon policier, le spectateur part à la découverte d’un monde et de ses routines – celui de l’enquête bien sûr, mais aussi celui de la victime et du suspect. Ici le théâtre y est exposé, dénoncé comme un milieu violent et cruel. Me-too est passé par là aussi.
Les comédiens excellent et s’amusent à incarner ces personnages drôles ou pas, caricatures de tous les rôles conventionnels d’un polar. On rit, on se prend au jeu pour mieux être piégé à la fin dans le malaise que laisse cette affaire sordide. Comme souvent dans un policier.
Marianne Grissolange Leguen
Jusqu’au 22 novembre du mardi au samedi à 20h30, le 22 novembre à 16h30et 20h30 – Théâtre du Rond Point, 2bis avenue Franklin Roosevelt, 75008 Paris – en tournée: 17-19 décembre Sorano/ Toulouse, 3- 6 février TNBA/Bordeaux.Réservations Paris : 01 44 95 98 21, theatredurondpoint.fr, fnac.com
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