La mise en scène de Karelle Prugnaud casse les codes du théâtre bourgeois que Feydeau incarne souvent pour le public. Et elle révèle ainsi la puissance destructrice de ses pièces.
Même si on peut trouver certains passages un peu longs – surtout à cause du comique de répétition qui est une composante essentielle de l’humour du clown – introduire des procédés clownesques permet de pousser à un extrême, pas si absurde que ça, les caractéristiques des personnages : la rage de la mère et épouse, la lâcheté et veulerie du père et époux ainsi que la toute puissance de l’enfant-roi.
Les acrobaties circassiennes du-dit enfant roi, dessinent un décor en 3 dimensions qui lui aussi va vers sa ruine à l’image du monde petit bourgeois de Feydeau.
Marianne Grissolange Leguen
18 et 19 mars : Scène nationale du Sud-Aquitain – Bayonne
25 et 26 mars : Les Scènes du Jura, scène nationale Lons le Saunier
28 et 29 mars : Théâtre du Bois de l’Aune – Aix en Provence
17 avril : L’Arc – Scène nationale Le Creusot
25 Avril : Maison des Arts du Léman – Thonon
Du 14 au 16 mai : Châteauvallon-Liberté Scène nationale de Toulon
Du 20 au 22 mai : TAP Scène nationale de Poitiers
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