En 1941 Roosevelt se prépare à la guerre contre les puissances de l’Axe – Allemagne, Italie et Japon – mais l’opinion publique n’est pas prête. L’isolationniste est au sommet via le Ku-Ku-Klan et « America First » – qui rappelle quelque chose – aussi antisémites que racistes. Le Président demande à Hollywood de préparer un film au casting impressionnant pour transformer l’état d’esprit de la population. C’est sur cette trame que Olivier Barde-Cabuçon a construit son roman « Hollywood s’en va en guerre ». Il met en scène une détective privée lesbienne, Vicky Mallone, qui s’exprime comme Marlowe – le privé de Chandler – et se fait blouser comme lui.
L’Histoire prend toute sa place à travers des personnages fictifs qui ont le bon goût de ressembler à d’autres personnages fictifs appelant nos souvenirs de lecture en évoquant les auteurs de polar et de cinéma par la référence aux films.
Les tentatives de Roosevelt font partie de la réalité. Il faudra Pearl-Harbor, en décembre de cette même année 1941, pour convaincre les populations étatsuniennes de faire la guerre. Une évocation documentée de cette moment clé dans la seconde guerre mondiale.
Nicolas Béniès
« Hollywood s’en va en guerre », Olivier Barbe-Cabuçon, Gallimard
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