Ôtrium – Oh quel trio – se compose d’un trompettiste, Quentin Ghomari, d’un contrebassiste, Yoni Zelnik et d’un batteur, Antoine Paganotti, trio rare s’il en fut. L’écoute réciproque est fondamentale pour réussir ce tour de force. La fluidité du propos ne pouvait supporter la présence d’un piano, instrument roi dans tous les domaines qui aurait envahi tout l’espace.
Le trio réunit Ornette Coleman, son goût pour les mélodies simples, sortes de comptines charriant toutes les mémoires du jazz, de Charlie Parker notamment, la sonorité de Miles Davis et des compositions originales en un format qui ne l’est pas moins. Chaque instrument exprime tour à tour le rythme et la mélodie comme le proposait Ornette Coleman. Une manière de se situer dans le monde d’aujourd’hui pour combattre son absence d’humanité. Une musique joyeuse, ironique, contemplative qui fait plaisir à vivre
Un trio à écouter loin de toutes les contraintes d’emploi du temps.
Nicolas Béniès
« Ôtrium », Quentin Ghomari, Neu Klang
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