Pour sa seconde édition, ce festival qui fait la part belle à la création reste fidèle à l’ouverture, à un esprit solidaire abolissant les frontières entre pays et entre registres artistiques.
Les choix effectués en font un festival où tous les acteurs du métier se tiennent la main. Ainsi toutes les compagnies sont mises sur un pied d’égalité, les moyens de communication sont mutualisés, les théâtres qui les accueillent s’engagent à pratiquer un 50-50 et le prix des places est fixé à 16 euros.
Le festival propose, dans sept théâtres partenaires, dix-huit créations théâtrales auxquels s’ajoutent deux concerts et trois lectures à la bougie gratuites.
On peut retenir, mais le choix est difficile puisqu’il s’agit de créations inédites, Amour, un spectacle qui mêle théâtre, danse et marionnette, du théâtre musical Courgette, un spectacle familial mêlant théâtre et marionnette, Mademoiselle Gazole ou Le dépôt amoureux une comédie qui vous révélera comment soigner une rupture amoureuse avec des melons !
Pour les concerts l’originalité est aussi de mise avec un Brassens à Alger et (Ex)ode. Matías Chebel, accompagné par un superbe pianiste Elie Maalouf et le saxophoniste Marc Vorchin, nous y raconte en musique l’histoire de sa famille partie du Liban pour l’Argentine puis la France, histoire d’exils ponctuée de chansons où se mêlent l’espagnol, l’arabe, le grec, le portugais et bien sûr le tango d’Astor Piazzola.
Micheline Rousselet
Du 27 mai au 20 juin dans 7 théâtres parisiens – programme, avec lieux, dates et heures, et réservations sur www.phenixfestival.com ou auprès des théâtres partenaires via leur numéro de téléphone ou leur site internet
Des militants partagent ici des critiques littéraires, musicales, cinématographiques ou encore des échos des dernières expositions mais aussi des informations sur les mobilisations des professionnels du secteur artistique.
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