Marc Copland (piano) et Daniel Schläppi (basse) se sont décidé à visiter le pays des merveilles en compagnie d’Alice, forcément. « Alice’s Wonderland » fait partie des disques qui ne savent pas délivrer leurs secrets à la première écoute. Il en faut plusieurs. S’asseoir à leur côté pour assister à leur conversation, à leurs échanges, pour entendre des « standards » se découvrir et diffuser une curieuse ambiguïté en retrouvant leur naïveté. Comme s’ils avaient perdu leur titre qui les différenciait dés leur entrée. Comme pour Alice le genre éloigne.
Piano et basse, piano contre basse, piano sans basse, basse sans piano les combinaisons de la conversation sont multiples sans gagnant sinon l’auditeur transporté dans ce monde où tout devient possible.
Le pays des merveilles n’est pas un pays de cocagne mais une terre d’échanges essentiels. La musique sait parler et transcender la parole pour offrir des secrets qu’il ne faudrait pas oublier. Écoutez ces deux là et partez à la recherche de merveilles.
Nicolas Béniès
« Alice’s Wonderland », Daniel Schläppi, Marc Copland, Catwalk
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